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Le nom des guerres, la guerre des noms
En guise de préambule, il peut s’avérer utile de dresser une typologie sommaire des noms des guerres. Celles-ci peuvent prendre le nom du lieu où elles se sont déroulées (Guerre de Corée, Guerre du Golfe, Guerre des Malouines) ou celui d’une ou des deux parties en cause (Guerre des Boers, Guerre franco-mexicaine de 1838). Dans d’autres cas, c’est la durée de la guerre qui lui donne son nom (Guerre de cent ans, Guerre des Six Jours), ou l’ordre numérique qui est retenu (Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, etc.). Le nom peut également être symbolique (cf. Guerre des Deux-Roses (War of the Roses), nom donné au conflit qui opposa au 15ème siècle les maisons royales de Lancaster et d’York, dont les symboles étaient respectivement une rose rouge et une rose blanche) ou d’origine anecdotique (cf. « Guerre des Patisseries », autre nom donné à la guerre franco-mexicaine de 1838).
La question du nom des guerres peut paraître futile au regard des conséquences humaines dévastatrices que celles-ci engendrent. Pour autant, elle dépasse largement les simples considérations linguistiques et a souvent des ramifications insoupçonnées.
Le qualificatif de « guerre » n’est pas utilisé à la légère et son adoption officielle peut entrainer des conséquences très concrètes. Ainsi, la reconnaissance, par le gouvernement français, en 1999, de l’appellation « guerre d’Algérie » pour qualifier un conflit qui répondait jusque-là au nom officiel d’« événements d’Algérie » a permis à un certain nombre d’anciens combattants de revendiquer cette qualité et de faire valoir leurs droits. En Irlande du Nord, le Consultative Group on the Past, chargé de faire la lumière sur le conflit qui a secoué le pays pendant plus de 30 ans, a proposé en 2008 l’adoption officielle du mot war pour qualifier les événements. La question a donné lieu à des débats enflammés au Parlement, qui a finalement décidé de consacrer l’appellation Troubles pour qualifier cette période, craignant l’utilisation qui pourrait être faite du mot war à des fins politiques : « If the government was to say it was a war, it could enable it to grant a form of amnesty to former paramilitaries willing to provide details of their activities as part of a truth recovery process »[1]. L’utilisation du mot « guerre » par les populations et les médias est une chose, mais sa reconnaissance par les Etats peut entraîner des conséquences concrètes qui expliquent bien des tergiversations.
Le choix du nom d’une guerre est toujours éminemment politique et fait entrer en ligne de compte des considérations de tous ordres. Le nom d’une guerre traduit le plus souvent un point de vue bien précis et reflète le positionnement de chaque camp. Ainsi, si l’appellation « Guerre du Vietnam » va de soi pour la plupart des Occidentaux, les Vietnamiens préfèrent employer d’autres termes : « What do we call the years of turmoil in Vietnam from the early 1960s to 1975? Just as the war that founded the United States in 1776 is known as the ‘American revolution’ to some (Americans) and as the ‘Civil War’ to others (British), so too the conflict in Vietnam is known by many names: the Vietnam War, the American War, the War of Vietnamese Liberation, and the Second War of Indochina. Most Vietnamese call the major late-20th century conflict the ‘American War’ or ‘the War of Liberation’ (...). »[2]. Un autre exemple intéressant est celui de la Guerre de Sécession. Ce conflit, qui a ensanglanté les Etats-Unis de 1861 à 1865, répond au nom officiel de Civil War mais est souvent appelé The War between the States dans les Etats du Sud, qui n’ont jamais reconnu l’appellation de « guerre civile ». Le nom War between the States était peu utilisé pendant la guerre mais le gouvernement confédéré l’a toujours préféré au terme de Civil War, de même d’ailleurs que plusieurs gouvernements européens. Outre The War between the States et The Civil War, de nombreux autres noms ont été utilisés pour qualifier le conflit, dont certains reflètent particulièrement bien le point de vue partisan du camp concerné : War of the Rebellion,[3] War for Southern Independence, War for the Union, War of Northern Aggression, War of Southern Aggression, etc. Même les batailles de la Guerre de Sécession portent souvent des noms différents selon le camp, les Nordistes ayant pris l’habitude de leur donner le nom de la rivière la plus proche tandis que les Sudistes les baptisaient du nom de la ville voisine. Ainsi, la bataille d’Antietam (nom nordiste, d’après la rivière du même nom) est connue sous le nom de bataille de Sharpsburg dans les Etats du Sud, les deux batailles de Bull Run (nom nordiste) sont connues dans le Sud comme les batailles de Manassas (ville de Virginie), etc.
Pour en revenir au nom de la guerre elle-même, le gouvernement confédéré a essayé en vain d’obtenir que The War between the States devienne le nom officiel du conflit et l’appellation The Civil War s’est définitivement imposée, figurant aujourd’hui en bonne place dans les livres d’histoire.
Le terme civil war continue toutefois de poser problème, comme en témoigne le vif débat qu’il a suscité au cours des années 2000, après l’invasion de l’Afghanistan puis de l’Irak par les Etats-Unis. L’administration Bush a toujours rejeté le terme de civil war pour qualifier la situation en Irak, sans doute pour des raisons historiques – le terme renvoyant les Américains directement à leur propre passé – mais aussi pour des raisons plus politiques : reconnaître l’état de guerre civile serait revenu à admettre l’échec de la stratégie américaine, qui visait justement à éviter la confrontation directe de deux camps prêts à tout pour prendre le pouvoir. Mais encore faut-il se mettre d’accord sur ce que l’on entend par « guerre civile ». Les définitions du terme sont en effet très variables, comme en témoignent ces deux points de vue très différents, la deuxième définition étant plus précise que la première mais aussi sans doute plus contestable (notamment du point de vue des chiffres indiqués) : « Conflit armé de nature interne ayant éclaté au sein d’un Etat et qui, bien que ne relevant pas des règles du droit de la guerre, peut, dans certains cas, engendrer des droits ou des obligations d’ordre international pour le gouvernement légal, les insurgés ou les Etats tiers »[4] ; « The common scholarly definition has two main criteria. The first says that the warring groups must be from the same country and fighting for control of the political center, control over a separatist state or to force a major change in policy. The second says that at least 1,000 people must have been killed in total, with at least 100 from each side »[5]. Ce troisième point de vue, qui se distingue nettement des deux précédents, conforte à l’évidence la thèse que défendait alors le gouvernement Bush : « There are some dissenting historians on the definition of civil war, and whether it applies to Iraq. John Keegan, the British writer of war histories, finds only five clear-cut cases, starting with the English civil war of the 17th century through to the Lebanese war of the 20th century. His criteria are that the feuding groups must be vying for national authority, have leaders who publicly announce what they are fighting for and clash in set-piece battles while wearing uniforms, among other things. He argues in the December issue of Prospect magazine that Iraq is therefore not in civil war »[6]. Le conflit qui fait rage en Libye depuis le mois de janvier apporte une illustration supplémentaire de la difficulté qu’il y a à s’entendre sur les critères qui caractérisent une guerre civile. La réponse apportée par Luis Martinez, directeur de recherches au CERI (Centre d’études et de recherches internationales), à la question « peut-on parler de guerre civile en Libye ? » est intéressante à ce titre : « C’est plutôt une guerre de libération que mènent les Libyens contre un régime qui ne leur a laissé aucun espace de liberté. La guerre civile, on y viendrait si, dans la durée, les insurgés ne parvenaient pas à renverser Kadhafi et ceux qui le soutiennent »[7]. Le principal critère à retenir, selon M. Martinez, serait donc celui de la durée. Piste intéressante sur laquelle nous reviendrons.
Outre le refus de reconnaître un échec politique, le rejet du terme civil war par le gouvernement Bush s’explique également par le fait que son utilisation aurait rendu l’adhésion de la population américaine plus difficile à obtenir : « The American people might not see a role for American troops in an Iraqi civil war and would more loudly demand a withdrawal »[8]. L’enjeu est donc double puisque de l’appellation finalement retenue dépend à la fois la pertinence des choix stratégiques effectués aux yeux de la population et, par voie de conséquence, l’adhésion plus ou moins grande de celle-ci au conflit.
Le linguiste Geoffrey Nunberg, qui conteste certains points des définitions mentionnées ci-dessus (« Nothing magical happens when an insurrection exacts its 1,000th casualty or when the sides don uniforms »[9]), s’est lui aussi penché sur la question de l'appellation du conflit irakien par les autorités américaines, pour en arriver à la conclusion suivante : « The Bush administration can shun the term 'civil war' all it wants, but in the end it’s up to history »[10].
Le gouvernement Bush restera également dans les annales des linguistes pour avoir inventé l’expression War on Terror et sa variante, Global War on Terror, souvent abrégé en « GWOT »[11].
Ces appellations ont été fustigées par de nombreux observateurs, qui ont remarqué que le mot « guerre » ne pouvait s’appliquer à une stratégie ou à un concept. « How do you wage war on an abstract noun? », s’interroge ainsi Terry Jones dans son livre Terry Jones’s War on the War on Terror[12]. Sous la présidence de George Bush, d’autres termes ont été utilisés pour désigner le conflit en Irak, le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld évoquant par exemple le Global Struggle against Violent Extremism (« G-SAVE »). A son arrivée au pouvoir, Barack Obama a logiquement souhaité se démarquer de la rhétorique de son prédécesseur et dans un mémo de mars 2009, le Département de la Défense a indiqué qu’il convenait désormais d’utiliser le terme Overseas Contingency Operation (« OCO »). Le Washington Post a rendu compte de ce repositionnement linguistique dans un article intitulé ‘Global War On terror’ Is Given New Name[13]. Le site britannique The Telegraph a avancé pour sa part cette piste pour expliquer cette nouvelle rhétorique : « Critics have urged the White House to drop the phrase, arguing that it is misleading and has been used to justify human rights abuses including detention and interrogation methods »[14], non sans avoir rappelé que « George Bush first referred publicly to the ‘war on terror’ just nine days after the September 11 attacks »[15]. Dans son blog, Mark Tran constatait en janvier 2009 l’abandon définitif du terme War on Terror, en soulignant à la fois ses avantages et ses limites : « As far as the Bush administration was concerned, war on terror covered a multitude of sins and enemies, real or imagined. An elastic term, it was vague and indiscriminate enough to cover anyone the White House considered "against us". But if the term was an effective tool for mobilising Americans, it also created problems. War, or even the rhetoric of war, polarises, hardens sentiments, demonises the enemy and leads to excesses »[16]. D’autres termes ont été utilisés pour évoquer ce conflit, parmi lesquels World War III et World War IV (le terme WWIII étant parfois utilisé à propos de la guerre froide), ou encore The Long War, terme à propos duquel le Washington Post dressait ce constat en février 2006 : « With its formal embrace this week of the term "long war", the Bush administration has turned a simple descriptive phrase into an official name for the war on terrorism, and possibly catapulted it into the ranks of such other era names as ‘Cold War’ and ‘World War’ »[17].
La multiplication des acronymes guerriers depuis le début des années 2000 (GWOT, OCO, etc.) témoigne indéniablement du souci des Etats concernés de « vendre » une certaine image de la guerre afin de la faire accepter par la population. A l’ère de Facebook, Twitter et autres nouvelles technologies, la tendance est certainement appelée à durer et il y a fort à parier que les Etats redoubleront d’efforts à l’avenir pour mieux communiquer sur les conflits auxquels ils sont amenés à participer.
Pour étant, il serait erroné de croire que la médiatisation de la guerre est une évolution récente. Ainsi, le terme World War I est apparu pour la première fois dans Time Magazine, dans l’édition du 12 juin 1939. Le magazine américain a d’ailleurs fait d’une pierre deux coups puisqu’était évoqué, dans ce même numéro, la World War II, qui n’éclaterait que quelques semaines plus tard. Le terme World War II sera repris dans le numéro de Time du 11 septembre 1939, une dizaine de jours après le début des hostilités. Au cours de la guerre, le terme World War II sera vite adopté par la population américaine, sous l’influence principalement des médias. Un sondage réalisé par l’institut Gallup en avril 1942 confirmera la préférence de la population pour l’appellation World War II, guerre que nombre d’Américains appelleront également pendant longtemps The War in Europe ou plus simplement The War. Il est à noter au passage que l’emploi tardif du terme World War I pour désigner la Première Guerre mondiale tient au fait que celle-ci a longtemps été considérée comme un conflit qui resterait sans suite. Pendant des années, la Première Guerre est en effet restée, dans les esprits de populations comme de dirigeants soucieux de ne plus jamais revivre cette expérience, The Great War ou The World War (dans les pays anglophones) ou « la Grande guerre », « la guerre des guerres » ou encore « la der des ders » (en France). L’appelation World War I (ou Première Guerre mondiale) est donc uniquement due à la survenue du deuxième conflit mondial en septembre 1939 et constitue dans ce sens un bon exemple de rétronymie.
Si le nom Word War II a été rapidement adopté par la population américaine, il faudra attendre une circulaire du 11 septembre 1945 pour assister à son acceptation officielle par le Président Truman. Dans ce document, le Secretary of War Henry Stimson explique les raisons qui l’amènent à préconiser l’adoption de cette appellation :
“Dear Mr. President: President Wilson, under date of July 31, 1919, addressed a letter to Secretary of War Baker which read, in part, as follows:
"It is hard to find a satisfactory 'official' name for the war but the best, I think, that has been suggested is 'The World War,' and I hope that your judgment will concur."
Subsequently, under date of October 7, 1919, War Department General Orders No. 115 directed:
"The war against the Central Powers of Europe, in which the United States has taken part, will hereafter be designated in all official communications and publications as 'The World War.'"
As a matter of simplicity and to insure uniform terminology, it is recommended that "World War II" be the officially designated name for the present war covering all theaters and the entire period of hostilities.
The term "World War II" has been used in at least seven public laws to designate this period of hostilities. Analysis of publications and radio programs indicates that this term has been accepted by common usage. (...) If this recommendation is approved it is further recommended that the title "World War II" be published in the Federal Register as the official name of the present war.”
Respectfully yours, Approved: September 11,1945
HENRY L. STIMSON, HARRY S. TRUMAN
Secretary of War
De tous temps, les dirigeants ont toujours été réticents à utiliser le mot « guerre » pour qualifier les conflits en cours. Cette réticence s’explique essentiellement, comme nous l’avons vu plus haut, par des raisons politiques mais le poids de la mémoire collective est également à prendre en compte. Plus de 60 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mot « guerre » évoque toujours pour beaucoup les deux conflits planétaires qui ont marqué le 20ème siècle. Le fait pour un dirigeant de reconnaître que son pays est « en guerre » l’expose à une réaction hostile de la part de la population, dont il aura dès lors le plus grand mal à obtenir le soutien. D’où une certaine réticence à parler de « guerre » lorsque des termes moins connotés, tels que « conflit » ou « opérations armées », peuvent s’y substituer avantageusement.
Cela nous ramène à la question de la communication autour de la guerre. Les pays bélligérants doivent composer avec de multiples impératifs – diplomatiques, stratégiques et militaires – mais ils doivent également « vendre » la guerre à leur population pour recueillir son adhésion. Cet impératif « marketing », si on peut le qualifier ainsi, est devenu primordial à l’heure de la communication instantanée et se prête à toutes les manipulations.
Mais la guerre, avant d’être un « objet » marketing, est avant tout un concept juridique. Si, comme nous l’avons vu plus haut, le concept de « guerre civile » ne se prête pas à une définition toute faite, la définition du mot « guerre » n’est pas plus aisée. S’il est communément admis qu’un conflit doit nécessairement opposer deux ou plusieurs Etats pour pouvoir être qualifié de « guerre » (l’Etat français a longtemps rejeté l’expression « Guerre d’Algérie » car il ne reconnaissait pas l’existence de l’Etat algérien), les spécialistes s’opposent sur certains points tels que la durée du conflit et son ampleur. Prenons l’exemple de cette définition : « War is (1) a sustained armed conflict; (2) that threatens the existence of the government of a state or an equivalent juridical entity; (3) which involves protracted and intense armed violence; (4) between States and/or organized belligerent factions; and (5) consisting of combatants that answer to a responsible military or non-military command »[18]. Cette définition apparaît suffisamment complète mais certains critères (sustained, protracted and intense) sont vagues et laissent la porte ouverte à plusieurs interprétations. La définition proposée par Rousseau – « il n’y a de guerre véritable que si les hostilités durent un certain temps »[19] – n’est guère plus fiable car trop vague (« un certain temps » ?).
Réflexions linguistiques mises à part, la réticence des pays bélligérants à « déclarer la guerre » à d’autres pays tient surtout à des considérations d’ordre politique et stratégique : « Ne pas déclarer la guerre permet, par certains aspects, de contourner les garanties constitutionnelles contre les guerres réellement déclarées, et également, dans certains cas, d'éviter de se sentir entravé par les lois de la guerre reconnues internationalement. (...) Ne pas utiliser le mot "guerre" est également un moyen de ne pas choquer dans les relations publiques. Pour l'ensemble de ces raisons, les gouvernements ont généralement cessé de produire des déclarations de guerre, faisant plutôt usage d'euphémismes comme "actions de police" ou encore "usage autorisé de la force" »[20].
Sans déclaration de guerre, il n’y a donc pas officiellement de « guerre » : le fait de ne pas déclarer la guerre permet au pays concerné à la fois de contourner les obligations qui lui incomberaient en cas d’état de guerre et de mieux manipuler l’opinion publique. Dès lors, on ne s’étonnera pas que les appellations alternatives pullulent depuis une vingtaine d’années : « opérations de maintien de l’ordre/de la paix », « opérations militaires », « opérations de stabilisation », sans oublier les noms d’opérations ponctuelles tels que Operation Desert Storm, Operation Iraqi Freedom, Operation Enduring Freedom, etc. Si elles participent indéniablement d’une stratégie de communication mûrement réfléchie, toutes ces appellations n’en témoignent pas moins d’un profond bouleversement du concept même de « guerre »[21]. Il ne fait aucun doute que le monde ne connaîtra plus de guerre comparable à celles qui ont émaillé les siècles passés et que les conflits à venir seront d’un nouveau genre, du fait notamment des évolutions technologiques. La terminologie guerrière évoluera à n’en pas douter en conséquence.
[1] Troubles ‘war statement’ mooted (http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/northern_ireland/7174105.stm).
[2] Frommer’s Vietnam, 1st edition, 2006, p. 13.
[3] The War of the Rebellion est le nom officiel qui apparaît dans les archives réunies par le Département de la guerre américain sur la Guerre de Sécession et publiées entre 1880 et 1901 sous le titre The War of the Rebellion: a Compilation of the Official Records of the Union and Confederate Armies.
[4] Gérard Cornu, Vocabulaire juridique, 7ème édition, PUF, 2005, p. 442.
[5] A Matter of Definition: What Makes a Civil War, and Who Declares It So?, New York Times, 26 novembre 2006.
[6] New York Times, op. cit.
[7] Extrait d’un entretien accordé à La Libre Belgique : C’est une guerre des ressources, Vincent Braun, 05/03/11 (http://www.lalibre.be/actu/international/article/646963/c-est-une-guerre-des-ressources.html)
[8] New York Times, op. cit.
[9] Geoffrey Nunberg, Wars and Word Games, Los Angeles Times, 3 décembre 2006.
[10] Geoffrey Nunberg, op. cit.
[11] Le terme War on Terror couvrait à la fois les opérations militaires américaines en Afghanistan et en Irak.
[12] Nation Books, 2004, p. 1.
[13] The Washington Post, 25 mars 2009 (www.washingtonpost.com).
[14] The Telegraph, 25 mars 2009 (www.telegraph.co.uk).
[15] The Telegraph, op. cit.
[16] Mark Tran, War on terror – a term that no longer applies, 15 janvier 2009 (http://www.guardian.co.uk/news/blog/2009/jan/14/war-on-terror-david-miliband-mumbai?intcmp=239).
[17] The Washington Post, 3 février 2006.
[18] The Legal Definition of War, Kelvin Lester K. Lee, Ateneo Law Journal (www.ateneolawjournal.com).
[19] In Jean-Jacques Rousseau et la science politique de son temps, Robert Derathé, Vrin, 1995, p. 113.
[20] Déclaration de guerre, http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_de_guerre.
[21] Sur l’évolution du concept de « guerre », voir notamment Vers une nouvelle typologie des conflits ?, Richard Garon et Dany Deschênes, 2007 (http://www.cda-cdai.ca/cdai/uploads/cdai/2009/04/garon07.pdf).
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