Cette nouvelle rubrique rassemblera des informations sur les dictionnaires juridiques, récents ou anciens : présentations d'ouvrage, extraits, commentaires divers, etc.
Si les dictionnaires juridiques ont souvent mauvaise presse, il est fascinant de partir en voyage au pays de la lexicographie juridique, dont l'histoire est fort ancienne comme en témoignent des dictionnaires comme Les Termes de la Ley (John Rastell, 1523) ou The Interpreter (John Cowell, 1607).
L'un des intérêts des dictionnaires anciens est de nous renseigner sur l'origine juridique de mots passés dans le langage courant. Le Dictionnaire portatif de jurisprudence et de pratique de Lacombe de Prezel (1766) nous rappelle ainsi que le mot "bannalité" avait autrefois un sens juridique : "Bannalité. C’est un droit seigneurial par lequel les habitans sont obligés de se servir, moyennant une redevance, du four, moulin, ou pressoir du Seigneur." (le four ou moulin était dit "bannal", autrement dit commun à tous les habitants, d’où le sens qu’a pris l’adjectif "banal" dans le langage courant).
Nous reviendrons ultérieurement sur le dictionnaire de Lacombe de Prezel et sur son contemporain, le célèbre Dictionnaire de droit et de pratique de Claude-Joseph de Ferrière (1734), qui aura marqué de son empreinte le Siècle des Lumières, riche aussi en créations lexicographiques.
Si les dictionnaires juridiques ont souvent mauvaise presse, il est fascinant de partir en voyage au pays de la lexicographie juridique, dont l'histoire est fort ancienne comme en témoignent des dictionnaires comme Les Termes de la Ley (John Rastell, 1523) ou The Interpreter (John Cowell, 1607).
L'un des intérêts des dictionnaires anciens est de nous renseigner sur l'origine juridique de mots passés dans le langage courant. Le Dictionnaire portatif de jurisprudence et de pratique de Lacombe de Prezel (1766) nous rappelle ainsi que le mot "bannalité" avait autrefois un sens juridique : "Bannalité. C’est un droit seigneurial par lequel les habitans sont obligés de se servir, moyennant une redevance, du four, moulin, ou pressoir du Seigneur." (le four ou moulin était dit "bannal", autrement dit commun à tous les habitants, d’où le sens qu’a pris l’adjectif "banal" dans le langage courant).
Nous reviendrons ultérieurement sur le dictionnaire de Lacombe de Prezel et sur son contemporain, le célèbre Dictionnaire de droit et de pratique de Claude-Joseph de Ferrière (1734), qui aura marqué de son empreinte le Siècle des Lumières, riche aussi en créations lexicographiques.
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